Lors de son passage à Paris, Kristen a donné une interview a un journaliste du mag WWD.
Merci à notre partenaire KStew France pour la traduction de l'article.
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PARIS – Kristen Stewart a joué plein de nouveaux et rôles variés dans le passé. Elle est devenue un beatnik (dans Sur la Route), l’épouse d’un vampire (dans la saga Twilight), Blanche-Neige (dans Blanche-Neige et le Chasseur) et l’actrice la plus payée d’Hollywood (dans la vie réelle), en gagnant 34,5 millions de dollars durant les 12 derniers mois, d’après Forbes. Mais peu de gens savent que Stewart est également une aficionado de parfum.
Elle est le visage de la nouvelle fragrance de Balenciaga Paris, Florabotanica, dont la sortie est prévue en Septembre. Etant donné que Stewart n’a jamais été attiré vers le parfum auparavant, c’était une possibilité peu probable.
« Normalement, la raison pour laquelle vous voulez porter un parfum c’est parce que vous voulez vous sentir attirante, » dit Stewart, assise dans une suite de l’hôtel Le Bristol, portant un T-shirt Balenciaga, un short et des talons hauts. « En soi-même, c’est une idée assez mature surtout compte tenu de l’adolescente que j’étais. Je n’ai jamais était celle à porter le parfum de ma mère et essayer d’être sexy. J’aimais sortir avec mes frères et faire le contraire de ça. »
« Je suis très chanceuse d’aimer le parfum, parce que j’aurais fait n’importe quoi avec Nicolas Ghesquière (le styliste de Balenciaga), » continue la jeune femme de 22 ans. « Et je suis une horrible menteuse. »
Stewart dit qu’elle a été soulagée la première fois qu’elle a senti Florabotanica.
Faire équipe avec Ghesquière était comme « le destin » dit-elle.
Le styliste a pris des notes de Stewart dans le film Panic Room et un photoshoot ultérieur par Bruce Weber pour Interview magazine. « Je me souviens d’avoir pensé ‘Wow, j’aimerais vraiment faire quelque chose avec elle plus tard.’ Elle est tellement Balenciaga, » dit Ghesquière.
« Même si, oui, c’est une pub et nous vendons un parfum – je ne veux pas paraître prétentieuse – mais je veux faire partie de ce projet artistique, » dit-elle. « Je veux être auprès de Nicolas quand il s’enthousiasme pour une matière. Je veux voir l’expression de son visage quand il me voit mettre une robe. »
Florabotanica est le deuxième principal parfum de Balenciaga sur lequel Ghesquière a travaillé dessus, après Balenciaga Paris, qui est sorti en 2010. Pour le nouveau projet, des cadres de la licence de parfum Coty Inc. lui a demandé de faire ressortir le style de Balenciaga et d’avoir en tête un jeune acheteur. En 2008, Ghesquière avait crée une collection incluant des fleurs « agréables » et « désagréables ». L’idée a évolué en prenant un échantillon de ce jardin.
« C’est plus narratif, presque fantastique, » dit-il. « Alors quand j’ai réfléchi au parfum et le personnage qui voudrait visiter ce jardin. J’ai pensé que Kristen pouvait être la beauté et la personnalité parfaite pour le représenter. »
Ghesquière dit que Kristen est pleine de dualités – magnifique et garçon manqué – par exemple.
Le jus de Florabotanica a été crée avec les parfumeurs de chez International Flavors & Fragrances, Olivier Polge et Jean-Christophe Hérault. Cela inclut un accord de vétiver et ambré de feuille de calladium, et une rose (hybride), et un accord d’œillet et de menthe.
Le plateau du photoshoot de la publicité a été décoré avec des sculptures en métal en 3D ressemblant à des éléments d’un imprimé floral que Ghesquière a fait quelques années auparavant.
« C’est la réalité qui fait artificiel, » dit Ghesquière. « Je pense que c’était assez intéressant. »
Pour la campagne imprimée photographiée par Steven Meisel, Stewart – portant une robe de la collection florale - est debout, les jambes droites avec ses mains dans ses poches.
« Je pense que c’est parfait pour ce genre particulier de publicité. D’habitude, une publicité de parfum serait plutôt du genre, » dit Stewart, prenant une pose exagérée, sexy sur le canapé. « Quand pour la première fois je me suis tenue ici, j’étais du genre ‘OK, est ce que vous voulez que je montre les courbes de la robe ? Que je me tienne comme ceci ? Comme cela ?’ et ils m’ont dit ‘Soyez juste confortable.’ »
Elle ne jouait pas un rôle.
« Je trouve que quand vous faîtes un très bon photoshoot, vous débloquez quelque chose que vous ne saviez pas nécessairement que vous aviez en vous, » dit Stewart. « Il y a des qualités que certains vêtements ou certain environnements et certaines personne, qui resurgissent à la surface qui peuvent être surprenante. Mais cela ne veut pas dire qu’ils ne sont pas authentiques. »
Stewart a confié qu’elle n’a jamais vraiment réfléchi à son style ou suivi une influence spéciale.
« Je pense que la fille la plus sexy qui a jamais marché sur Terre est Brigitte Bardot, et je ne pouvais pas être plus différente d’elle, » dit Stewart. « Alors mes icônes de mode et des choses comme ça, même si je les regarde et pense qu’elles sont vraiment cool, je ne pense pas [elles trouvent leur place] dans mon propre sens de la mode. »
Stewart a apprécié ce qu’elle portait dans Sur la Route.
« Tout… était choisi avec attention, » dit Stewart. « Danny Glicker a fait le style de ce film. »
Ensuite, d’un point de vue cinématographique, un rôle principal dans Cali réalisé par Nick Cassavetes. Elle explique que c’est à propos d’un couple « dans la vallée qui sont impliqués à des gens vraiment bizarres, qui s’enfonce tout seuls et deviennent aliénés, se réinsèrent eux-mêmes dans ce monde et essayent de survivre. Cela a le même style que Grindhouse – extrême dans tout les sens. »
Pour se préparer physiquement pour le rôle, Stewart va devenir bronzée et teindre ses cheveux en blond.
« Je vais me mettre dans la meilleure forme de ma vie, » dit-elle. « Je vais ressembler à une strip-teaseuse. Je vais ressembler à une star du porno. »
Stewart va essayer également de se mettre dans le psychisme du personnage.
« Si vous ne savez pas pourquoi une personne est de cette manière, alors vous ne jouez juste qu’une caricature de cette fille, » explique t’elle. « Alors si une scène émotionnelle arrive ou autre, je ne veux pas mentir. Je ne veux pas penser à mon chat en train de mourir quand j’étais jeune. »
Pour elle, le jeu d’acteur est tout à propos de la découverte de soi-même.
« Un grand nombre de fois, vous lisez un script et vous pouvez vous identifier avec les choses qui sont vraiment surprenantes, des choses qui vous choque à propos de vous-même. Et le processus de faire le film est de trouver pourquoi ces sentiments se sont produits, » dit Stewart.« Parfois ils ne sont pas toujours simples à définir. »
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