Kristen Stewart : Interview pour la Promotion de Rosabotanica pour Style.Com

En m'asseyant avec Kristen Stewart, je savais que je n'étais pas là pour une interview avec votre porte-parole typique, joyeuse qui veut poser pour des photos 'selfie' et papoté à propos de son mascara préféré (bien que je lui ai demandé). Elle a été étonnamment réelle – portant une veste Balenciaga noire en cuir, pas de vernis à ongles et ses ondulations ébouriffées qui sont sa signature. Elle a été aussi très franche sur le fait que ce que l'on voit sur les tapis rouges est le produit d'une équipe talentueuse – elle se réveille avec des 'yeux de raton laveur' tout simplement comme nous tous. Et si on s'interroge : elle a souri et ri. Ici, Stewart dévoile ses pensées sur le nouveau parfum de Balenciaga Rosabotanica (pour lequel elle est l'égérie) et les deux choses que vous ne la verrez jamais porter.

Style.com : Qu'aimez-vous le plus à propos de Rosabotanica ?

Kristen Stewart : C'est le complément idéal de Florabotanica, que j'ai vraiment appris à aimer et utiliser constamment. Je n'ai pas eu beaucoup d'expérience avec le parfum, donc c'est agréable d'élargir ma collection – bien que j'en ai deux à l'heure actuelle. Il est légèrement plus chaud et un peu plus audacieux ; vous sentez beaucoup plus de rose à l'intérieur. Je pourrais le porter la nuit, pas le jour.

Où le vaporisez-vous ?

Les endroits classiques : deux [pulvérisations] dans le coup et une sur ce que je porte pour qu'il reste sur les vêtements. Aucun des deux n'est trop dans votre visage – Florabotanica encore moins que Rosabotanica.

Avant que vous ne soyez présenté à Balenciaga, quelle était votre senteur préférée ?

C'est là que j'ai commencé. J'ai commencé à faire ça quand j'avais 22 ans ou quelque chose comme ça. Éventuellement 21 ans. Je n'avais pas vraiment expérimenté l'usage du parfum.

Donc, il n'y avait même pas un peu de Curve ou de la brume pour le corps au concombre/melon dans le mélange en tant qu'adolescente ?

Non, je n'étais pas ce type d'adolescente. J'ai bien commencé [dit-elle, en montrant le parfum].

En ayant grandi dans une famille composée que de garçons, comment avez-vous appris concernant la beauté ?

En quelque sorte par défaut. Cela n'a jamais été une grande priorité pour moi quand j'étais plus jeune. C'était quelque chose que j'avais à faire pour mon travail et quelque chose que j'étais forcée de faire. Je pense que j'ai remarqué une différence pointue dans la manière dont j'ai abordé tout ce monde quand j'ai rencontré Nicolas [Ghesquière] sur une séance photo. C'était vraiment orienté conceptuellement, beau et elaboré – la même énergie que j'ai vraiment apprécié sur un plateau de tournage sur cette séance photo [avec Bruce Weber pour Interview]. [Nicolas] était si impressionnant et déterminé et clairement un artiste très talentueux. Il m'a ouvert les yeux concernant cet aspect des choses. Je serais probablement une version très différent de moi-même sans [tout cela]. Cela fait ressortir un peu des parties enterrées en vous. J'ai grandi comme un garçon manqué complet – je ressemblais un garçon jusqu'à mes 15 ans.

En quelque sorte, je ne pense pas que ce soit possible.

Mec, on ne pouvait pas faire la distinction entre mon frère et moi.

Vos cheveux étaient-ils très courts ?

Ouais. Je portais ses vêtements, carrément je ne me souciais pas de quoi que ce soit – j'ai réalisé que j'étais une fille quand j'ai eu 14 ans. C'était une progression lente et régulière, mais en regardant les choses maintenant de l'extérieur, je suis super là-dedans. J'aime les extrêmes [de la beauté] – j'aime que l'on puisse aller à fond d'un côté ou de l'autre. Je n'aime pas ce juste milieu qui est considéré comme 'joli' [dit-elle, en utilisant des guillemets].

On vous voit souvent avec un œil smoky, mais rarement avec des lèvres brillantes. Pourquoi ?

Je préfère les lèvres nues, mais je n'aime pas quelque chose d'intermédiaire. Donc, vous avez raison, si je fais un maquillage pour les lèvres, je vais faire une maquillage pour les lèvres. Je vais faire une couleur vraiment audacieuse, une couleur profonde – généralement du rouge. Habituellement, il coïncide avec la tenue ; cela dépend de ce que je porte. Quand cela fonctionne, je pense que cela fonctionne vraiment.

Quel est le meilleur conseil beauté que vous ayez appris ?

De l'eau et du sommeil.

Je suppose que les deux sont une rare indulgence pour nous tous.

Si on y pense et que l'on a l'impression d'être un peu dur, si on s'accorde à soi-même une belle semaine de traitement de sa personne, on aura l'air mieux. C'est si bancal – mes réponses sont ridicules en ce moment – mais si on est heureux, on a l'air mieux. Si on reste positif – les personnes négatives passeront juste et …

Oui, personne n'aime une Nancy négative.

La seule raison pour laquelle je dis ça c'est parce je n'ai véritablement ces conseils de beauté, mais j'essaie de ne pas trop laver mes cheveux car ils deviennent secs. Et c'est tout.

Alors, comment obtenez-vous vos ondulations parfaitement réalisées?

Eh bien, mon coiffeur s'est réveillé très tôt … Je n'aime pas utiliser trop de chaleur sur mes cheveux quand je ne travaille pas. Je pense qu'il a utilisé quelques bigoudis légers et en quelque sorte [un coiffage avec les doigts] et qu'il a utilisé un peu de laque. Mes cheveux étaient vraiment propres, aussi, ce que généralement je n'aime pas. Je tiens à ajouter du volume avec un shampoing sec et de la mousse – j'aime les tirer vers le haut. Donc je me sens fraîche aujourd'hui !

Vous avez eu différentes couleurs de cheveux, allant du blond au noir. Selon vous, laquelle est la mieux adaptée à votre personnalité ?

Probablement les cheveux bruns. Quand je suis blonde, je me sens très blonde. J'aime avoir les cheveux plus foncés, mais avoir les cheveux noir jais, c'est une chose. Ça devient un peu votre look. J'aime rester neutre. Quand je ne travaille pas, je tiens à être prête de sorte de – cela semble bancal – pouvoir me transformer. Si je fais définitivement quelque chose, je dis toujours, 'Oh mon dieu ! Eh bien, je vais devoir changer ça bientôt de toute façon'. C'est toujours très éphémère.

Vous êtes célèbre pour votre teint de porcelaine. Quel est votre secret ?

J'utilise Proactiv [système en trois étapes]. Cela fonctionne vraiment pour moi. Je l'utilise depuis que je suis adolescente et je continue en quelque sorte. Et si j'arrête [ma peau] va devenir folle. Peut être que ce n'est pas vrai, mais je vais le garder tant que cela fonctionne. J'essaie d'hydrater un peu plus, car il a tendance à assécher un peu votre peau. J'aime [les produits] Dr. Hauschka et Dermalogica.

Avez-vous des astuces pour avoir un eye smoky – au moins lorsque vous le faites vous-même ?

Oui, c'est une situation très différente. Je suis effectivement très chanceuse car je n'ai pas besoin de trop me maquiller car j'ai des yeux de raton laveur – ils sont si sombres. C'est bon et mauvais pour moi – ce n'est pas seulement le haut, mais aussi le bas [de l’œil]. Je fais avec. J'utilise un anti-cernes pour le bas. J'utilise de l'eye-liner noir et du mascara de manière désordonnée, le mélange, et c'est carrément tout.

Quels sont produits préférés pour ce regard ?

Je change souvent. On me donne beaucoup de maquillage, donc j'utilise simplement ce que j'ai. Je ne suis pas une habituée. C'est amusant lorsque on trouve quelque chose qui est vraiment génial.

Donc, par exemple, quel produit est vraiment génial ?

Il y a en fait cet eye-liner [noir] de Topshop. C'est peu coûteux, vraiment bon – j'en achète cinq à la fois car ils cessent de faire des trucs comme ça. On va trouver quelque chose qui nous plaît vraiment, et puis il a disparu.

Quelle est votre plus grande erreur en matière de beauté ?

Il y en a certainement eu quelques unes car je fais ce genre de choses depuis que je suis si jeune. Littéralement, au 12 ou 13 ans, je faisais mes premiers tapis rouges. Donc, je parie que si je regardais quelques unes de ces photos … Je veux dire, cela n'a pas vraiment d'importance parce que j'avais 12, 13 ou 14 ans, donc c'est difficile de me juger durement – mais je me dis, 'A quoi pensais-tu ?' ! Mais je prends le crédit pour tout cela, le bon et le mauvais. J'y étais, donc allons-y.

J'ai saisi. Donc qui est votre icône de beauté maintenant ?

Je viens juste de travailler avec Juliette Binoche et vraiment, c'est presque alarmant, sa beauté. Lorsqu'elle entre dans une pièce, les gens gravitent autour d'elle. On ne peut pas s'empêcher de la regarder. Cela peut paraître un peu ridicule, mais elle a vraiment une grâce qui est indéniable. C'est vraiment une femme à regarder. Elle est incroyable.

Y a t-il quelque chose que vous n'essayeriez jamais, comme, par exemple, un fard à paupières bleu turquoise ?

J'ai l'impression que j'ai déjà porté un fard à paupières bleu turquoise ! Je n'aurais probablement pas porté un rouge à lèvres noir, à moins que l'on fasse un tournage un peu bizarre, très conceptuel, ce qui pourrait être cool.

Ne jamais dire jamais, je suppose.

Je n'aime pas les [coupes] peplum [dit-elle avec enthousiasme]. C'est fou que ça existe. Il y a une ou deux choses que la styliste avec laquelle je travaille depuis que je suis enfant, vraiment depuis que j'ai 13 ans, ne me fera jamais porter – comme des bottes à talons hauts.

Attendez. Pourquoi ?

C'est très bien sur d'autres personnes. J'ai juste cette aversion très étrange pour les bottes à talons hauts et les peplums.

Hé, tout le monde a ses trucs. C'était comment de jouer une femme soldat dans Camp X-Ray ?

C'est une fille intéressante, ce personnage, car les moments où elle se sent plus à l'aise et plus elle-même est certainement lorsqu'elle est en uniforme. Donc, essayer de la trouver en dehors de l'uniforme était intéressant car c'était très strict, mais pas nécessairement dans le bon sens. Elle doit se construire elle-même un peu avant que la vulnérabilité soit une qualité séduisante. Chaque fois qu'elle met l'uniforme, c'était comme si on lie les cheveux, porte pas de maquillage, n'épile pas vos sourcils et que l'on saisit une chance d'être considéré comme assez loin. C'est comme si on n'allait pas y penser, ce n'est même pas une option. Ma maquilleuse était géniale. Elle m'a ajouté des tâches de rousseur et m'a rendu une peu abîmée par le soleil – c'était vraiment subtil, on ne l'aurait pas remarqué, sauf si je le dis. Ensuite, on se dirait, 'Wow, je ne peux pas croire que c'est du maquillage'.

Donc, je suppose que cela signifiait moins de temps pour la coiffure et le maquillage tous les jours ?

C'était très rapide. C'était assez incroyable.

De tous les personnages que vous avez joué au fil des ans, avec quel look en matière de beauté vous identifiez-vous le plus ?

C'est difficile parce les personnages que j'ai jouée sont très spécifiques et un peu extrêmes, comme ceux qui ont en fait des looks définis – comme Joan [Jett]. Les autres personnages que j'ai joué sont sont une fille vraiment normale. D'une manière très ennuyeuse, juste car je suis assez simple et quelqu'un de pratique – je suis sure que les gens vont adorer – mais Bella dans Twilight est plutôt simple. Et pour être honnête, c'est vraiment comme je suis. En même temps, si je pense à ce à quoi j'aspire … tous les personnages de Sur La Route, d'autant plus c'est un film d'époque et que c'est difficile d'identifier des vêtements spécifiques, les vêtements eux-mêmes, la façon dont ils les portent est si cool. On est pas habitués à porter des robes et des bas, mais ils le faisaient. Donc c'était prendre ces choses et faire qu'elles ne ressemblent pas à quelque chose de formel en aucune façon. J'aime les choses qui ont l'air habitées.

Tant que ce ne sont pas un peplum ou des bottes hautes.

Absolument pas.

Source et traduction par Kstew France