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Les critiques des magazines spécialites :
Robert Pattinson paie sa naiveté au prix fort
Les critiques des magazines spécialites :
- Critique de Cinemateaser
« Vous devez y tenir à cette voiture. C’est fou de s’énerver pour si peu », dit une femme au Vagabond (Guy Pearce) qui, depuis qu’un gang a volé son véhicule, n’a plus qu’une idée : retrouver les malfrats et récupérer son bien. THE ROVER conte la mission absurde d’un homme dénué de toute émotion perceptible. Pourtant, David Michôd, qui avait déjà démontré son talent pour la dissection de la complexité humaine dans ANIMAL KINGDOM, va mener le spectateur vers la compréhension de cet homme insondable. Il l’oppose à Rey (Robert Pattinson), membre du gang que le Vagabond va utiliser pour retrouver sa bagnole. Quand l’un, idiot du village, affirme sa foi en Dieu, l’autre lui rétorque : « Dieu t’a laissé avec moi qui n’en a rien à foutre de toi ». Quand le Vagabond fait montre d’un pragmatisme clinique, l’autre affirme : « Y a pas besoin d’une raison pour tout ». Grâce à cette dynamique des contraires brillamment écrite, Michôd pose sa caméra sur un Occident putréfié, dix ans après la chute de son économie. Tout en non-dit et en suggestion, THE ROVER explore un univers d’anticipation où la Chine a pris le pouvoir, où l’Australie est devenue ce que sont certains pays africains aujourd’hui – une terre riche en minerais convoités où règnent famine et misère. Un monde où l’on tue sans réfléchir, où le déclin économique s’accompagne d’une agonie effrayante de la morale et où la vie humaine, dépourvue de but, n’a plus de valeur. Incapable d’inventer un nouveau système pour fonctionner, l’Homme tourne en rond. En tirant ce portrait d’un rare nihilisme, Michôd confirme tout le talent qu’on avait décelé dans son premier film, mais renouvelle profondément son esthétique : là où ANIMAL KINGDOM jouait sur un romantisme opératique, une claustrophobie urbaine et des personnages sournois, THE ROVER abat la carte de la frontalité, se penche sur des hommes démasqués, filme la violence et la peur sans détour, use de musique bruitiste et de la lumière cramée des grands espaces pour saturer le spectateur de sensations écrasantes. Pesant et agressif, THE ROVER offre une expérience de cinéma extrême, dont on n’a pas fini de décrypter la densité émotionnelle et la précision stylistique. Ici, tout peut arriver, même un Vagabond qui fera tout pour récupérer sa dernière possession. Mais est-il vraiment un monstre ? Quel est ce remords que l’on croit déceler dans certains de ses regards ? Agit-il réellement sans but ? La réponse que Michôd offre dans toute sa crudité à la fin de THE ROVER, qu’il capte avec une immense dignité, se révèle profondément déstabilisante et bouleversante. Un film choc, un vrai.
- Critique de Variety
Pearce est farouchement impressionnant ici dans le rôle d'un homme qui a renoncer à la race humaine avant même la dernière série de calamités, et s'il y'a parfois des aperçus de l'homme doux, gentil qu'il a pu être par le passé, nous sommes plus souvent confrontés à son instinct de survie sauvage. Mais c'est Pattinson qui s'avère être la plus grande surprise du film, portant un accent du Sud convaincant et apportant une dignité discrète à un rôle qui aurait pu facilement tombé dans le sentimental bon marché. Avec sa voix traînante, sa candeur et son regard insistant, Rey fait d'abord pensé à Lennie Small, mais il est tant déficience sur le plan intellectuel que social - un fils à maman surprotégé soudainement jeté aux loups - et Pattinson ne force ou ne surjoue jamais, construisant une empathie pour son personnage qui est tout à fait mérité. Il devient un oasis d'humanité dans cette terre austère et abandonnée.
- Critique de The Hollywood Reporter
Pattinson délivre une performance qui, malgré les limites de son personnages, devient de plus en plus intéressante durant le film, suggérant que le jeune acteur est peut être capable de travailler des personnages excentriques. Mais toujours dominé par l'attention du centre du film, Pearce, qui, en vertu d'un comportement taciturne, donne à Eric toute la froideur et l'acharnement d'un western classique ou d'une film noir anti-héro qui refuse de mourir avant d'avoir venger un crime impardonnable.
- Critique de The Guardian
Michod a créé une ambiance menaçante dans The Rover; Pearce a une présence frémissante. Mais je sentais qu'il y avait un peu de confusion et le conflit et la tension sont devenus flous : le futur dystopique n'apporte pas grand chose et n'a pas été très rigoureusement imaginé. J'ai même soupçonné que le scénario soit passé par un ou deux brouillons, ou peut être qu'ils sont revenus à un premier jet, quand le casting était plus clair. Eh bien Michod offre certainement de quoi nous triturer un peu les méninges et de désespoir sans but.
- Critique de Buzzsugar
Pearce est au centre du film et a une présence énergique comme d'habitude, mais Pattinson a une performance formidable et véritablement transformante qui lui est propre. Rey est une personnage peu attrayant dans un monde peu attrayant, une mauvaise coupe de cheveux, et un comportement agité et rebutant, mais ça n'a pas de sens que Pattinson ait fait tout cela dans un effort superficiel de s'enlaidir et de prendre de la distance avec son image d'idole. Si quelque chose, dans ce rôle devrait prouver à ceux qui doutent qu'avec le bon réalisateur et la liberté de briser son image publique, Pattinson a une réelle capacité et a un magnétisme à l'écran. Vous pouvez juger par vous même quand Te Rover sortira dans les cinémas aux États-Unis le 13 juin.
- Critique de HitFix
Robert Pattinson en Rey à l'air d'à peine être capable de fonctionner en tant que personne. Il marmonne, semble un peu crétin et alors qu'il à l'air capable d'être violent, il ressemble à un enfant effrayé qui a constamment peur de tout le monde, ne sachant pas pourquoi les gens font ce qu'ils font, incapable de communiquer lors des rares occasions où les synapses font feu. Il est très bon dans son rôle et alors que je ne suis pas dingue du film dans son ensemble, si Pattinson continue de faire des choix comme ça et comme sa collaboration avec David Cronenberg, il peut effectivement y avoir un avenir pour lui où les gens sont vraiment choqués d'apprendre qu'il a joué dans les films "Twilight".
- Critique de France tv info
Pour son deuxième long-métrage, David Michôd a posé sa caméra dans un bush plus sauvage que jamais, après l'effondrement économique de l'économie mondiale. Ce film violent et surprenant, mené pied au plancher, ne manque pas d'atouts.
Que veut cet homme ? Récupérer sa voiture ? Bon, d'accord. Mais de là à abattre tous ceux qui entravent ses recherches… Le mystère va mettre du temps à se dissiper, dans les poussières de l'outback. Guy Pearce campe un invraisemblable et impavide taiseux, bientôt épaulé par le génial Robert Pattinson, naïf et émouvant. Entre les deux, ça balance dur : "Vous êtes de la même fente, c'est tout", assène le bourru au jeune homme pour le convaincre que son frère l'a trahi.
Les cadavres s'accumulent, chez Michôd ça dézingue au moins autant que chez Tarantino. Il y a une arme dans chaque tiroir. L'image est belle, l'ambiance lourde et inquiétante. "The Rover" est un film à forte personnalité, que certains pourront trouver insupportable, en raison de sa violence gratuite notamment.
On pourra, surtout, y voir l'émergence d'un grand réalisateur, capable de tenir le rythme infernal d'un road-movie inspiré, cruel et parfois drôle. Très prometteur.
La Note : 4/5.
- Critique de Trois Couleurs
Après le très réussi Animal Kingdom (2011), portrait d’une famille de hors la loi rongée par la violence, l’Australien David Michôd présente hors compétition The Rover, un road movie erratique avec Robert Pattinson dans le rôle d’un attardé mental sentimental.
Michod plante un décor post apocalyptique convaincant : une zone aride de l’Australie, livrée à la violence et aux pillages, dix ans après l’effondrement de l’économie occidentale. S’y croisent toutes sortes de outlaws patibulaires – il faut reconnaitre au réalisateur un talent certain pour composer un casting de « gueules » : nain receleur, grand-mère maquerelle, types louches armés jusqu’aux dents. Le film démarre en trombe, par une course-poursuite. Dans la première voiture, une brochette de malfrats. Dans la seconde, Eric (Guy Pearce), le propriétaire du premier véhicule, visiblement déterminé à récupérer son bien. Distancé, Eric ramasse l’un des fuyards au bord de la route, laissé pour mort par ses compagnons. C’est Rey (Robert Pattinson, en quête d’une nouvelle image, très loin du bellâtre ténébreux de Twilight), un brave gars un peu attardé, à l’élocution laborieuse. L’improbable tandem se lance à la poursuite de la voiture volée.
La maladresse naïve de Rey, inadapté à l’univers moribond qui l’entoure (il a peur de tout, sait à peine tenir une arme), fait basculer le film vers un onirisme ponctué d’éclats de violence bruts – une tête qui explose, des cadavres exposés le long des routes en guise d’avertissements. Le cinéaste resserre alors son cadre sur la relation, ambiguë et malaisée, qui se noue entre les deux hommes : l’imbécile aux yeux humides et le solitaire brutal, deux purs spécimens de cette humanité qui périclite, proprement dégénérée. L’aboutissement de la quête des deux héros (retrouveront-ils la voiture ? Que contient son coffre ?) est poussif dans sa volonté de tirer le film vers l’absurde, registre consensuel quand il s’agit de pointer la déliquescence des sociétés modernes (on pense au cinéma de Quentin Dupieux). Reste une mise en scène acérée, cruellement efficace dans sa volonté d’immerger le spectateur dans une atmosphère glauque, poisseuse et crasse.
- Critique d'écran large
Les rares spectateurs d'Animal Kingdom, premier film de David Michôd, le savaient, ils avaient affaire à un maître en devenir. Il en allait de même pour les amateur de Guy Pearce et Robert Pattinson, se désolant de voir deux excellents comédiens trouver des rôles à leur mesure. Par conséquent, la réunion dans un décor post-apocalyptique de ces trois talents bruts ne pouvait qu'attirer notre attention, à fortiori au sein d'un 67ème Festival de Cannes qui préféra réserver la compétition officielle aux habitués de la Croisette.
Dans une Australie livrée à elle-même suite à une crise économique sans précédent, un anonyme se lance à la poursuite des trois malfrats qui lui ont dérobé son unique bien, sa voiture. Il emmène avec lui le frère d'un d'entre eux, laissé pour mort par ses complices. Au-dessus de ce synopsis simplissime flottent aussi bien les fantômes de Mad Max que les impensés d'une histoire Australienne qui vit s'affronter fils de bagnards et miliciens impitoyables. David Michôd n'entendant pas citer le petit catalogue du cinéma de genre ou de la science-fiction cataclysmique, il se concentre bien évidemment sur cet héritage historiographique. The Rover s'avère donc une fuite en avant d'un nihilisme paralysant, une course contre la vie modelée par les reliefs d'une Australie calcinée.
Focalisé sur son découpage tour à tour nerveux puis atmosphérique, occupé à confectionner une myriade plans somptueux, David Michôd laisse Guy Pearce et Robert Pattinson s'affronter avec délice. Les deux comédiens se jaugent et se provoquent au rythme d'une valse pathétique, dont l'humanité ressort paradoxalement souillée mais grandie. Le film doit énormément à leur composition qui ne laisse jamais la tension retomber, jusque dans les séquences les plus oniriques de cette infernale balade. Une fois de plus, le metteur en scène fait mine de s'appuyer sur des figures matricielles du Septième Art, pour mieux porter aux nues ses références littéraires et picturales, composant un film total, dont la moindre image éveille chez le spectateur un maelström d'émotions contraires.
On pourrait s'attarder sur la violence du récit, sa totale absence de pitié, ou le peu de cas qu'il fait d'un spectateur balloté entre exécutions sommaires et massacres en série. Mais The Rover n'a rien d'un film d'exploitation désireux de bander ses muscles. Soutenu par une bande-originale entre musique concrète et détournement pop, le métrage se veut une œuvre de genre capable de repousser les frontières du road trip post-apocalyptique. David Michôd y parvient avec brio, signant ici son premier chef d'œuvre, dont la radicalité et le jusqu'au-boutisme laisseront une partie du public sur le bord de la route, les cordes vocales rompues par un cri d'adhésion ravageur.
EN BREF : The Rover est un choc absolu, un film d'hauteur qui porte le trip post-apocalyptique vers des hauteurs inconnues et paroxystiques.
Note : 5/5
- Little White Lies
Des performances avec un juste milieu entre l'endurci et le lugubre. Guy Pearce, comme on le sait tous, est arrivé avec stoicisme à nous montrer son grand art, alors que Pattinson réussit dans son nouveau rôle non-beau gosse (l'équipe maquillage a fait des merveilles sur ses dents) avec un admirable pathos. Il boite, il a un sacré accent et des tics faciaux et , nous livre un morceau avec tout son coeur, et ce numéro au violon , Eric ne pourra qu'y succomber. S'il y a une chose que ce drame métaphysique et violent met en exergue c'est que le coeur est , quand tout le reste échoue, le meilleur ami de l'homme.
- The Playlist
Pearce est vraiment fascinant dans la peau de l'homme de marbre , l'homme qui n'a pas de nom si ce n'est peut être celui d'Eric, et Michod exploite son charisme au maximum dans les nombreuses prises étendues sur sa mine impassible et insondable , tandis que Pattinson, qui on le craignait auparavant, pourrait avoir bien trop de tics pour nous convaincre complétement, nous livre en fait une performance qui parvient à être plus émouvante qu'affecté ? C'est sans doute le meilleur qu'on ait pu voir de lui, malgré un accent assez standard auquel l'acteur s'est tenu d'un bout à l'autre. Le contraste entre ces deux hommes, Pattinson aussi agité que Pearce est impassif marque l'espace entre ces deux hommes, ponctué par des échanges de balles, qui rend le film vivant
(...)
Accompagnée par une bande sonore éclectique faite de drones et de pulsations électrique interrompues par des morceaux incongrus (dont une utilisation très marrante de “Don’t hate me cause I’m beautiful” que Pattinson sifflote) , l'histoire de Michod et Joel Edgerton arrive mais , bien avant “Animal Kingdom” n'atteindra pas les hauteurs d'une saga sur le crime mais qui remplit une autre fonction: il montre que le travail de Michod peut se faire dans d'autres genres et d'autres textures, mais que le film a toujours sa touche, et c'est ainsi que se font les auteurs.
- Indiewire
L'apparence hargneuse de Pearce et son incessante capacité à forcer les autres à faire ce qu'il exige —particuliérement dans des éclats de violence aussi soudain quand il chercher une arme à feu —marque son rôle le plus fort depuis "Animal Kingdom," alors que Pattinson passe enfin outre les manières figées pour offrir à son personnage maladroit une attitude pathétique et flippante
- First Showing
Alors que le film et son expérience est fraîche dans mon esprit, plus j'y pense et plus je commence à digérer le film tandis que j'écris dessus, plus je me rend compte à quel point Michôd a caché dans les silences, dans la quiétude et dans moments sans dialogues. En retour, cela rend chaque mot prononcé encore plus important. Pearce, semblable à Ryan Gosling dans Drive, choisis ses mots avec prudence, chaque tic , chaque muscle de son corps pour offrir une performance qui en dit long tout en ne disant pas grand chose. Même Robert Pattinson, proposant un de ses meilleurs rôles, a tant à dire entre chaque parole qu'il prononce
- Empire Online
Comme tous ceux qui ont vu Animal Kingdom le savent, le besoin délicat n'a pas sa place: il y a des chocs, mais pas de manière répétitives. Il s'agit de communiquer les horreurs d'un monde dépourvu et désespéré – chose qu'on a déjà vu auparavant, bien entendu, mais Michôd apporte sa propre tournure. Les personnages sont bien exploités, malgré de longs passages sans dialogue – Pearce est aussi fort que d'habitude et Pattinson montre bien plus de talent que les gens ne s'y attendent
- Screendaily
- Quand, pour la plus grande partie de la section centrale, le film devient efficace pour les deux protagonistes que sont Pattinson et Pearce, The Rover est essentiellement plat. Pourtant il y a tant à admirer , avec le casting de certains formidable voyous , la crasse ambiante et la saleté créés par le designer Jo Ford, et la BO inhabituelle d'Anthony Partos.
- Vulture
Plusieurs membres de la presse avaient avancé la notion que The Rover allait finalement prouvé le talent de Pattinson, même si je pense qu'il s'en était déjà bien sorti il y a deux ans dans le film de David Cronenberg qui était en avant première à Cannes , Cosmopolis. Ce qu'ils veulent vraiment dire c'est que The Rover laisse Pattinson être pour une fois viril, balançant un flingue , le visage ensanglanté et sale afin de prouver sa virilité après la saga Twilight.
C'est donc ironique que la partie la plus apprécié de The Rover soit lorsque Pattinson — et le film — devient un peu plus léger . Assis , seul dans sa voiture avant un important échange de tir, Pattinson écoute la radio et chante. La chanson est de Keri Hilson, "Pretty Girl Rock," et cet idiot de Pattinson se lance dans un fausset inattendu certain que personne ne le regarde. "Ne me déteste pas car je suis beau," chante t-il "Maintenant fais la belle rockeuse." Pattinson sait ce que ça fait d'être détesté pour être la beauté en tête d'affiche d'une saga et les solutions sont claires: il peut soit lever la poussière de ses épaules , ou , comme dans The Rover, s'en recouvrir le visage
- 7sur7.be
Robert Pattinson n'a plus les crocs. "Twilight" est terminé, l'acteur vedette des adolescentes a rangé ses attributs de vampire et choisit désormais des rôles à mille lieues de celui qui l'a révélé. A Cannes, cette année, il est à l'affiche de deux films: "Maps to the stars" de David Cronenberg et du sanglant "The Rover", présenté en séance de minuit et signé David Michôd. Dans ce film, les sous-titres sont nécessaires pour décrypter ce que raconte celui que la presse américaine surnomme R.Pattz. Accrochez-vous...
© DR.
L'histoire se déroule dans le désert australien, dans un futur proche. Eric (Guy Pearce) n'a plus rien à perdre. Quand un gang de truands lui vole sa voiture, son sang ne fait qu'un tour. Sur la route de la vengeance, il ramasse Rey, le jeune frère naïf de l'un des criminels en fuite. Blessé et laissé pour mort, Rey va aider Eric à récupérer son unique bien.
"The Rover", que l'on peut traduire en français "Le vagabond", raconte donc l'histoire d'un homme au coeur froid, qui n'a que la dégaine du flingue comme religion. C'est la seule façon de survivre désormais. Rey, bercé par l'illusion que Dieu le protège et le guide, paiera sa naïveté au prix fort.
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