NEW YORK - Kristen Stewart a une poignée de main solide et vigoureuse.
Quand elle arrive au restaurant sombre du Tribeca Grand Hotel, avec exactement sept minutes de retard, elle s'excuse prudemment pour son retard. Une table d'hommes regarde Stewart bouche-bée alors qu'elle garde la tête baissée, ses cheveux lâchés autour de son visage, habillée d'un jean, d'un T-shirt et de baskets, et traverse rapidement la salle pour s'installer à une table retiré dans le coin.
Stewart, à peine sortie de l'adolescence, a goûté au mauvais côté de la gloire, et ce n'est pas à son goût. Elle est prudente, sur ses gardes et mal à l'aise jusqu'à ce qu'elle ne le soit plus. La chose est que, donné un peu de temps à Stewart, un verre de Pinot et une conversation sérieuse, et elle se sentira mieux.
Etre scrutée, dit-elle, sort le côté ringarde en elle.
"Je me sens comme si j'étais en seconde, et que tout le monde dans la pièce se moque de moi. Certaines personnes peuvent rentrer dans une pièce et dire bonjour à tout le monde et c'est bien. Je ne suis pas ce genre de personnes. Je ne pense pas que je suis très approchable." dit l'actrice de 22 ans.
Elle n'est pas une chiffe molle. Si il y a bien une chose que vous devez savoir sur elle, c'est ça: Quand elle a été soudainement mise à l'honneur dans les tabloïds après que des photos d'elle avec le réalisateur marié Rupert Sanders - alors qu'elle sortait avec sa co-star de Twilight, Robert Pattinson - Stewart ne s'est pas laissé faire et elle n'est pas allée se cacher sous sa couette. Elle a été à Toronto en Septembre pour promouvoir Sur la Route,l'adaptation du classique de Jack Kerouac de 1957 à propos de la Beat Generation. Elle a parlé à la presse. Elle a posé pour des photos. Elle est allée à la première du film.
"J'ai travaillé dessus depuis plus de cinq ans. Quand cela a du sens, quand il y a les moyens, cela prend tout son sens pour moi d'être là. Je peux me tenir droite, je peux me tenir fière," dit Stewart."Je n'ai jamais été le genre de personnes qui aime au centre des choses. Ce qui rend parfois les apparences publiques bizarres. C'est différent quand vous sentez que vous allez sortir quelque chose qui en vaut la peine."
Une conversation avec l'actrice n'est pas linéaire. Cela part dans tout les sens et touche tout les sujets de son amour pour la cuisine à sa dévotion pour Kerouac mais aussi à sa récente fascination pour le reality show Duck Dynasty, grâce à sa meilleure amie Dakota Fanning.
"Elle est à 100% elle-même, 100% du temps, ce qui est admirable et difficile à faire," dit Fanning. "Elle ne censure pas. Elle fait tout à fond. Elle est vraiment honnête."
La star de Silver Linings et Hunger Games, Jennifer Lawrence référence Stewart comme "une des personnes les plus cool que j'ai rencontré. Elle est vraiment décontractée. Elle est l'une de ses personnes qui a sa propre énergie. Elle a les pieds sur terre, drôle et juste cool."
Et pour quelqu'un qui n'a jamais été à l'aise sous la lumière des projecteurs, Stewart n'est pas prête à tout dévoiler. Elle ne dit pas si elle et Pattinson sont de nouveau ensemble, ou pas, ou si c'est quelque chose entre les deux. Et elle se fiche de ce que les gens pensent, dans tous les cas.
"Les gens pensent qu'ils savent beaucoup de choses de moi, d'avant. Maintenant ils en savent encore moins," dit-elle. "Les gens imaginent n'importe quoi. C'est une énorme forme de divertissement. Dès que vous sortez de votre propre vie et que vous pensez que vous pouvez la modeler comme vous voulez - vous devez vivre votre vie. En fait, je vais juste vivre ma vie."
La carrière de Stewart est en quelque sorte à un tournant. Elle a tout juste terminé la saga Twilight, basé sur les livres populaires dans lequel Stewart joue Bella Swan, l'amour du vampire Edward Cullen (Robert Pattinson). Les films l'ont rendu célèbre plus que de raison, riche au delà de la compréhension et ne peut plus sortir diner sans créer une foule. Stewart est reconnaissante d'avoir fait parti du phénomène Twilight et d'avoir joué un rôle qui a été un tournant dans la vie de beaucoup d'adolescentes.
"Je ne suis jamais sentie enfermée là dedans. Pas du tout," dit-elle. "J'ai eu tellement d'opportunités au milieu de tout ça pour faire des millions de choses. Si cela m'aurait empêché de faire de faire d'autres choses, je ne l'aurait pas détesté. Vous commencez un projet pour le terminer. J'avais hâte d'y retourner et finir l'histoire."
Un rôle différent.
Pour le cas de Sur la Route, qui montre un côté plus adulte de Stewart, "je n'ai pas fait quelque chose de différent pour me libérer," dit-elle.
Jouer Marylou, la petite sans inhibitions et ouverte d'esprit de Dean Moriarty (Garrett Hedlund) est une déviation pour Stewart, qui est une observatrice par nature.
"J'ai du me mettre à la place de quelqu'un qui n'observe pas, qui ne pensait qu'elle pouvait être observée," dit-elle. "Elle est la personne la moins vaine qui laisse paraître ses émotions complétement. Ces gens sont peu et loin des autres. J'étais un peu nerveuse je jouais la fille folle, la fille qui était sauvage. Elle apporte une certaine exubérance à l'histoire. Je ne suis pas cette personne alors c'était dur."
Le réalisateur Walter Salles a rencontré Stewart quand elle avait 16 ans, après l'avoir vu jouer dans le film de Sean Penn Into the Wild, et il l'a approché pour jouer Marylou.
"Elle pensait que le rôle était très différent de qui elle est mais elle était tentée de le faire. Depuis elle fait parti de ce projet. Ca en dit beaucoup sur le fait qu'elle lit beaucoup, qu'elle est vraiment pointue et à quel point elle est attirée par tout ce qui relève du défi," dit Salles. "Elle est vraiment différente de Marylou et pourtant - elle comprend vraiment que c'est important de constamment redéfinir son sens sur le futur, ce que fait Marylou."
Et Stewart s'est sentie libérée en jouant Marylou, une femme qui est libre juste en étant elle-même.
"C'est plus facile de ne pas enlever toutes ces barrières," dit-elle. "Est ce que vous avez des papillons dans l'estomac ? Génial. N'essayer pas de vous en séparer. Je suis incroyablement mesurée. Parfois je prends les choses trop sérieusement. Je me prends moi-même trop au sérieux. "
Stewart ne veut pas paraître comme une pleurnicheuse. Elle ne va pas se plaindre d'être célèbre, ou son inaptitude de traverser un aéroport sans connaître l'intrusion des paparazzis.
"Rob est remarqué beaucoup plus que moi, surtout si on sort ensemble. Il est tellement reconnaissable, et pas moi. Je met ma capuche, et je suis une fille aux cheveux longs. Je peux sortir," dit-elle avec un haussement d'épaules.
Et bien qu'au point culminant de son scandale elle a fait publier un communiqué de presse dans lequel elle s'excusait envers Pattinson, elle ne va pas parler de ce qui est écrit sur elle dans des histoires sans fin qui spéculent sur son statut amoureux.
"Ils n'écrivent pas sur ma vie personnelle. Vous voyez ce que je veux dire ? C'est la même chose que d'être capable de choisir votre destin et votre carrière - vous ne sortez pas de votre vie et la regarde comme si vous étiez quelqu'un d'autre. C'est une des choses les plus insatisfaisante et déprimante," dit-elle. "J'ai les mêmes amis depuis des années. Je m'en fais des nouveaux. Je juge bien les gens. Je sais qui j'apprécie, et je sais qui je n'apprécie pas, presque fautivement."
Fanning dit: "Les gens ne la connaissent pas en tant que personne. Ce qu'elle dit est ce qu'elle croit. Elle n'est jamais fausse. Elle fait ce qui lui tient au coeur et vit sa vie et a beaucoup de préoccupations et le fait de la meilleure façon qu'elle connaisse."
C'est dur de ne pas aimer Stewart après avoir passé un peu de temps avec elle. Elle paraît être une personne solide, intelligente, attentive à qui les citations ne viennent pas facilement.
"Elle est une bonne oreille attentive," dit Salles. "Quand vous faîtes une pause déjeuner, vous pouvez parier que la musique vient de sa loge. Elle peut vraiment être amusante et décontractée, elle est de bonne compagnie. Elle est une joueuse de billard féroce. Il y a beaucoup en Kristen qui révèle sa personnalité: curieuse et ouverte au monde et à une certaine accessibilité."
Et elle est un chef en cuisine. Stewart partage avec enthousiasme ses conseils pour rôtir les légumes tout en restant sûr qu'ils soient cuit mais également croustillants (chauffer le four à la température la plus haute). Ses occupations sont simples: musique, livres, amis.
"Nous sommes pantouflardes," dit Fanning. "Elle cuisine pour moi. Elle adore cuisiner. Je vais chez elle. Certainement il y a des moments dingues, mais nous ne sommes justes amies. On va à Target pour acheter du papier cadeau. Elle doit faire des choses comme tout le monde."
Tout en haut de la liste des choses à faire de Stewart: avoir un script entre les mains. Elle a passé cette année à faire de la promotion, d'abord pour Twilight puis pour Sur la Route. Et elle est prête à retourner sur les plateaux pour la comédie Focus.
"Je veux vraiment travailler," dit-elle. "Je travaille en avril, mais c'est trop loin. Je n'ai pas travaillé en un an. Je n'ai fais que promouvoir. Je devrais partir quelque part et me reposer. Mais en même temps, je n'ai pas fait ce que j'ai fais depuis longtemps. J'ai besoin de retourner là bas."
"Je ne suis jamais sentie enfermée là dedans. Pas du tout," dit-elle. "J'ai eu tellement d'opportunités au milieu de tout ça pour faire des millions de choses. Si cela m'aurait empêché de faire de faire d'autres choses, je ne l'aurait pas détesté. Vous commencez un projet pour le terminer. J'avais hâte d'y retourner et finir l'histoire."
Un rôle différent.
Pour le cas de Sur la Route, qui montre un côté plus adulte de Stewart, "je n'ai pas fait quelque chose de différent pour me libérer," dit-elle.
Jouer Marylou, la petite sans inhibitions et ouverte d'esprit de Dean Moriarty (Garrett Hedlund) est une déviation pour Stewart, qui est une observatrice par nature.
"J'ai du me mettre à la place de quelqu'un qui n'observe pas, qui ne pensait qu'elle pouvait être observée," dit-elle. "Elle est la personne la moins vaine qui laisse paraître ses émotions complétement. Ces gens sont peu et loin des autres. J'étais un peu nerveuse je jouais la fille folle, la fille qui était sauvage. Elle apporte une certaine exubérance à l'histoire. Je ne suis pas cette personne alors c'était dur."
Le réalisateur Walter Salles a rencontré Stewart quand elle avait 16 ans, après l'avoir vu jouer dans le film de Sean Penn Into the Wild, et il l'a approché pour jouer Marylou.
"Elle pensait que le rôle était très différent de qui elle est mais elle était tentée de le faire. Depuis elle fait parti de ce projet. Ca en dit beaucoup sur le fait qu'elle lit beaucoup, qu'elle est vraiment pointue et à quel point elle est attirée par tout ce qui relève du défi," dit Salles. "Elle est vraiment différente de Marylou et pourtant - elle comprend vraiment que c'est important de constamment redéfinir son sens sur le futur, ce que fait Marylou."
Et Stewart s'est sentie libérée en jouant Marylou, une femme qui est libre juste en étant elle-même.
"C'est plus facile de ne pas enlever toutes ces barrières," dit-elle. "Est ce que vous avez des papillons dans l'estomac ? Génial. N'essayer pas de vous en séparer. Je suis incroyablement mesurée. Parfois je prends les choses trop sérieusement. Je me prends moi-même trop au sérieux. "
Stewart ne veut pas paraître comme une pleurnicheuse. Elle ne va pas se plaindre d'être célèbre, ou son inaptitude de traverser un aéroport sans connaître l'intrusion des paparazzis.
"Rob est remarqué beaucoup plus que moi, surtout si on sort ensemble. Il est tellement reconnaissable, et pas moi. Je met ma capuche, et je suis une fille aux cheveux longs. Je peux sortir," dit-elle avec un haussement d'épaules.
Et bien qu'au point culminant de son scandale elle a fait publier un communiqué de presse dans lequel elle s'excusait envers Pattinson, elle ne va pas parler de ce qui est écrit sur elle dans des histoires sans fin qui spéculent sur son statut amoureux.
"Ils n'écrivent pas sur ma vie personnelle. Vous voyez ce que je veux dire ? C'est la même chose que d'être capable de choisir votre destin et votre carrière - vous ne sortez pas de votre vie et la regarde comme si vous étiez quelqu'un d'autre. C'est une des choses les plus insatisfaisante et déprimante," dit-elle. "J'ai les mêmes amis depuis des années. Je m'en fais des nouveaux. Je juge bien les gens. Je sais qui j'apprécie, et je sais qui je n'apprécie pas, presque fautivement."
Fanning dit: "Les gens ne la connaissent pas en tant que personne. Ce qu'elle dit est ce qu'elle croit. Elle n'est jamais fausse. Elle fait ce qui lui tient au coeur et vit sa vie et a beaucoup de préoccupations et le fait de la meilleure façon qu'elle connaisse."
C'est dur de ne pas aimer Stewart après avoir passé un peu de temps avec elle. Elle paraît être une personne solide, intelligente, attentive à qui les citations ne viennent pas facilement.
"Elle est une bonne oreille attentive," dit Salles. "Quand vous faîtes une pause déjeuner, vous pouvez parier que la musique vient de sa loge. Elle peut vraiment être amusante et décontractée, elle est de bonne compagnie. Elle est une joueuse de billard féroce. Il y a beaucoup en Kristen qui révèle sa personnalité: curieuse et ouverte au monde et à une certaine accessibilité."
Et elle est un chef en cuisine. Stewart partage avec enthousiasme ses conseils pour rôtir les légumes tout en restant sûr qu'ils soient cuit mais également croustillants (chauffer le four à la température la plus haute). Ses occupations sont simples: musique, livres, amis.
"Nous sommes pantouflardes," dit Fanning. "Elle cuisine pour moi. Elle adore cuisiner. Je vais chez elle. Certainement il y a des moments dingues, mais nous ne sommes justes amies. On va à Target pour acheter du papier cadeau. Elle doit faire des choses comme tout le monde."
Tout en haut de la liste des choses à faire de Stewart: avoir un script entre les mains. Elle a passé cette année à faire de la promotion, d'abord pour Twilight puis pour Sur la Route. Et elle est prête à retourner sur les plateaux pour la comédie Focus.
"Je veux vraiment travailler," dit-elle. "Je travaille en avril, mais c'est trop loin. Je n'ai pas travaillé en un an. Je n'ai fais que promouvoir. Je devrais partir quelque part et me reposer. Mais en même temps, je n'ai pas fait ce que j'ai fais depuis longtemps. J'ai besoin de retourner là bas."
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