Affichage des articles dont le libellé est Festival de Cannes. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Festival de Cannes. Afficher tous les articles

vendredi 20 juin 2014

Kristen Stewart : Interview pour The Malay Mail Online au Festival de Cannes.


http://www.themalaymailonline.com/showbiz/article/kristen-stewart-chloe-grace-moretz-go-french-in-the-clouds-of-sils-maria-vi

Cliquez sur l'image pour voir la vidéo


Cette année, le Festival du Film de Cannes a vu la première du nouveau film du réalisateur français Olivier Assayas. Dans "Cloud of Sils Maria", avec en vedette Juliette Binoche qui est rejoint par les jeunes stars américaines Kristen Stewart et Chloë Moretz. 

(...)

1:14 

Pour Kristen Stewart, c'était une chance de jouer un plus petit rôle dans un film plus artistique, un vrai soulagement après son travail dans la saga "Twilight". 
"Ce n'est pas vraiment riche en évènements. Le personnage conduit l'histoire. Je joue une fille que vous ne connaissez pas vraiment, ce n'est pas le centre de l'histoire, mais vous pouvez  sentir cette ambition qui est mis en évidence, et vous pouvez sentir cette sorte d'obsession entre ces deux femmes. Donc c'est une exploration sur le fait de faire de l'art et être une femme qui entretient une carrière qui fait de l'art."

"Cloud of Sils Maria" se moque des superproductions de Hollywood comme "Twilight". Est-ce que ça veut dire que Kristen pense que son apparition dans la saga a été une erreur ?

"Oh, j'ai fais beaucoup d'erreurs, mais vous savez, je suis à l'aise avec ça." 

(...)
2:38
"La raison qu'on a fait ce qu'on a fait, Juliette et moi, on l'aime vraiment. Et vous pouvez le voir dans le film." 

vendredi 13 juin 2014

Kristen Stewart : Interview vidéo traduite pour AP au Festival de Cannes.




Ce qui a motivé Kristen à accepter le rôle ?


Je pense que c'est la peur de travailler avec Juliette qui m'a motivé ici. Et aussi avec Olivier. C'est tout simplement un tournage différent pour une actrice américaine. C'est un film avec un sentiment très européen. Cela pense beaucoup, il n'emballe pas ses idées et vous les livrent. Je pense qu'il fait son chemin et c'est vraiment complexe et ce qui m'a fait peur était de l'aborder parfaitement et trouver cet équilibre et ce fut l'occasion de vraiment trouver le bon point. Je joue une assistante d'une actrice, je commente en quelque sorte le potentiel auprès des médias et c'est très souvent incroyablement superficiel. Ce n'est pas genre, 'Ouais, je suis gentille en ce moment, mais, fondamentalement en disant que c'est tellement ridicule et pas dans une interview pas pour vous maintenant, mais dans un film qui signifie vraiment quelque chose qui est une chose différente. Donc, ça a été vraiment satisfaisant de lui dire certaines de ces lignes et pas effrayant, vraiment juste satisfaisant.

Pourquoi Oliver a pensé à Kristen pour le rôle. 


Je l'ai rencontrée, c'est vraiment via mon producteur Charles Gilibert. Il a produit Sur La Route et ainsi j'ai rencontré Kristen grâce à lui dans quelque chose de complètement, … je veux dire je ne pensais pas à ce film, je ne l'avais pas écrit donc c'est ça. Mais je l'aimais beaucoup. J'ai pensé que c'était quelque chose pour elle qui était extraordinairement puissant, et j'ai pensé que les films [qu'elle avait fait] n'en n'avait pas exploité la moitié. Alors j'ai pensé que j'avais vu quelqu'un qui avait fait de grandes choses, mais qui avait des choses encore plus grandes à faire.

Les pensées de Kristen sur le fait de travailler sur place dans les Alpes.


En fait, je dois dire qu'on était à St Moritz, Sils Maria, comme où on tournait, j'ai commencé à avoir un pièce la fièvre du chalet. J'avais un peu l'impression d'être comme Jack Nicholson dans The Shining pendant une minute là-bas. C'était comme si on vivait tous dans cet ancien hôtel étouffant et c'était juste comme ça et on était tellement obsédés de faire ce film et chaque seconde de notre vie était dévoué à se focaliser sur ce film qui devient cet environnement isolé obsédant mais c'est génial, c'est ce que cela devrait être. Je suis à fond dedans. J'aime vraiment les éclats intense comme ces trois mois et ne penser à rien d'autre que cela, mais cela était carrément un peu … je veux dire à un certain moment, je me disais, 'OK, on a tous besoin de se relaxer un peu !

Chloë sur la façon dont Internet a changé les choses pour les acteurs.


Je pense que c'est bizarre car, comme pour moi … ce qui est bizarre pour moi c'est qu'à chaque fous que je vais à une réunion, on me demande, 'Êtes-vous sur les réseaux sociaux ? Et si vous l'êtes, combien de followers avez-vous ?' et je trouve cela vraiment bizarre car au lieu d'être interrogée sur genre, 'Oh quel film voulez-vous faire ? Que voulez-vous aborder ?' Ils demandent genre quelle est votre position sociale sur Internet ce que je trouve très ennuyeux. C'est devenu, en tant que jeune actrice, c'est devenu comme une partie entière de votre carrière, si on ne met pas sur Instagram vos films, si on ne tweet pas à propos de vos films et des trucs comme ça, ils ne vont pas être réussis ou ce genre de chose.



Source et traduction par Kstew France

Kristen Stewart : Interview vidéo traduite pour Getty Images Entertainment au Festival de Cannes.





PREMIERE Partie vidéo ICI. ( Impossible de l'intégrer au blog)

Olivier a dit qu'il avait l'impression qu'en tant qu'actrice, vous aviez devant vous un espace grand ouvert. Est-ce que vous êtes d'accord avec ça?

Je le ressens oui, absolument. Enfin, c'est vraiment gentil de sa part. Je pense que je suis dans une position idéale pour me donner des défis et mettre tout en oeuvre pour faire des choses qui me font peur et qui en valent la peine. Même si cette question mène généralement à une autre: "Qu'est-ce que vous avez en tête? Qu'est-ce que vous voulez faire?" C'est vraiment quelque chose de fréquent, le fait que je n'en ai aucune idée. Je ne sais jamais vraiment ce que je veux faire jusqu'à ce que ça se trouve juste devant mon nez, en tant qu'actrice. C'est quelque chose de très instinctif, donc de grands espaces devant moi oui, mais où il n'y a aucune route. Je n'en ai pas la moindre idée, je suppose que je vais le découvrir.

C'est la meilleure façon d'être je pense. Est-ce que vous aviez un peu peur de travailler avec quelqu'un comme Olivier [Assayas]? Vous connaissiez son travail ainsi que sa réputation, mais aussi sa réputation d'auteur qui réalise des films expérimentaux, c'est peut-être un aspect un peu différent pour vous, non?

Tout à fait. Oui, c'est vraiment une expérience différente de faire un film de cette taille et avec cette atmosphère. Cela ressemble vraiment à un film français, mais on y parle anglais et américain mais nous avions une équipe de langue 100% française comme Olivier, Juliette, etc. La sensation qui s'en dégage, la raison pour laquelle le film s'est fait... ce n'est pas un produit, ce n'est pas facilement vendable, ce n'est pas facile à résumer. L'idée du film n'est pas mise en boîte et livrée comme c'est le cas pour les films américains. Cela ne pense pas pour vous, cela vous laisse réfléchir... ce sont les types de films que ces personnes réalisent [comme Olivier Assayas] et c'est une opportunité rare pour une jeune actrice américaine de pouvoir jouer dans un tel film, et j'ai sauté sur l'occasion. Non seulement par coïncidence c'était très approprié pour moi de jouer le rôle, mais ma position en tant qu'actrice a en quelque sorte donné de l'ampleur au rôle, puisque vous savez, j'ai l'habitude avec les médias. Ça a vraiment été une expérience amusante de pouvoir faire une sorte de déclaration et de travailler avec des deux personnes incroyables à propos d'une relation vraiment très complexe. Et aussi parce que c'est un film qui met en avant le fait de faire de l'art, ce que cela vous coûte, à quel point cela en vaut la peine.

J'ai trouvé que vous jouiez une très bonne assistante.

Je pourrais vraiment être une bête, je pourrais être la meilleure assistante. Je pourrais être celle de Juliette, je sais toujours ce dont elle a besoin. J'étais tellement à fond dedans.

Je suis persuadée que c'était le cas. Au moins, vous savez dans quoi vous reconvertir si vous en avez marre d'être actrice.

Tout à fait, je pourrai sortir avec Juliette, ce n'est pas une mauvaise idée en fait, peut-être que je le ferai.

Sur tous les rôles qui vous ont obsédée, est-ce que vous aimeriez en arriver au point où vous pensez qu'il existe un rôle dans votre vie qui la définirait, qui définirait votre carrière en somme?

Je ne sais pas. C'est difficile de parler de ça avant que cela arrive. Bien sûr que j'ai envie que cela se produise, vous ne savez jamais de quelle manière cela arrive. Je continue de penser que je n'ai pas encore réalisé ma meilleure performance, je me dis "argh, toujours pas". J'ai encore besoin d'avoir d'autres opportunités pour me pousser, pour me révéler à moi-même (rires), découvrir ce dont je suis capable. Donc ouais, je ne sais vraiment pas comment ça va arriver, il n'existe aucun moyen de se projeter dans le futur, et comme je l'ai dit précédemment à un autre journaliste, je ne suis pas une personne diplomate. Je ne planifie pas la suite; professionnellement, j'y vais vraiment à l'instinct. J'ai vraiment envie de réaliser des films, j'ai foutrement envie d'en réaliser un jour mais ça arrivera sans doute un petit plus tard. Pour le moment, j'ai juste envie de repousser les limites jusqu'à ce que cela ne soit plus possible. 


Partie 2 : 









Je pense que c'est un peu dur, je ne sais pas si vous êtes d'accord avec moi, que les gens pensent que vous savez déjà ce que vous voulez faire. Vous êtes encore dans le début de la vingtaine et peut-être que vous ressentez énormément de pression de la part de personnes comme nous qui attendons de vous de donner toutes les réponses.

Je crois que c'est très important d'être assis là, mais si vous n'avez aucune réponse à donner, ne répondez pas. Sinon, vous direz des choses que vous ne pensez pas et je l'ai fait dans le passé. J'ai essayé de "formuler ces réponses est tellement 'oh'" (Kristen parle avec une voix sérieuse), dites simplement que vous ne savez pas. C'est une phrase complète, "non" est aussi une phrase complète.

Je vous ai vue dans le film projeté au Sundance Film Festival, qui était agréable également [Camp X-Ray]. Vous y interprétez votre premier rôle principal dans un film indépendant. Et là vous jouez dans votre premier film européen, plus expérimental/artistique. Je pense qu'il y a de nombreux choix que vous pouvez faire. Est-ce que vous aimeriez tourner plus de scènes dans des films européens, des films britanniques par exemple?

Ouais, tout à fait. Le truc, c'est que je n'ai vraiment pas de préjugés vis-à-vis des ambiances et des niveaux différents de réalisation de films. J'aime les films à gros budgets: l'accès qu'ils donnent pour obtenir des ressources mais aussi pour avoir de l'attention... je pense que c'est chouette. Je les aime vraiment mais j'aime aussi ceux qui ne prennent que peu d'argent pour être mis en boîte. J'ai connu des expériences différentes sur chacun d'entre eux et dernièrement, ce que j'aime infuser dans les films qui sont de plus grande envergure, comme celui dont nous parlons dans Sils Maria. Et je dis au personnage de Juliette "Franchement, tu crois qu'un film sur un mouton est moins significatif? Et si tu te mettais à la place du mouton, est-ce qu'il y aurait un manque de réalité?" Et elle me dit "Non, tu as tout à fait raison, c'est juste une convention avec laquelle je ne suis pas d'accord." J'aimerais prendre tous les films européens, dans lesquels on raconte quelque chose de sensé, qui explorent les choses vraies et les mettre à grande échelle pour tous les spectateurs. C'est chouette et j'aime ça mais en même temps, j'aime passer d'un film indépendant à un plus gros film.

J'ai hâte que vous arriviez au jour où vous réaliserez des films, Kristen.

Oh, merci. C'est génial.

Et c'est chouette de vous voir en Converses parce que je sais que sur le tapis rouge, vos chaussures vous tuent.

Ces vraies que celles-là étaient vraiment horribles. Ouais, c'était vraiment horrible la nuit dernière.

Et quinze jours après le festival de Cannes, on vous entendra encore dire que vous arrivez à peine à marcher.

Ouais carrément, ça vous prend des années de votre vie (rires).

jeudi 12 juin 2014

Kristen Stewart : Interview pour Scoop With Raya au Festival de Cannes.



a
Question : Est ce qu'elle a aimé jouer avec Juliette Binoche dans Sils Maria ? 
Kristen Stewart : J’admire vraiment les gens qui aiment ce qu’ils font. Et elle est tellement comme si … Elle pourrait faire n’importe quoi dans ce film. Je ressens comme si elle n’avait pas d’affectation. Elle aurait littéralement fait n’importe quoi pour ce film. C’est la raison pour laquelle elle est qui elle est.

Question : Est-ce que c’était confortable pour elle de porter des lunettes dans Sils Maria car vous êtes belle avec : 
Kristen Stewart : Oui, je pense que Valentine se cache derrière elles un peu. C’est pour ça que j’ai choisi de les porter. Oui, C’étais confortable. J’aime les porter aussi, j’ai une parfaite vision, je les porte toujours, parce que c’est une barrière extra, une sorte de séparation. Même si cela ne semble pas comme tel, ça se ressent.

Question : Tes fans ont récolté 24000 $ pour trouver une cure à l’Alzheimer en l’honneur de ton anniversaire. Qu’est-ce que tu ressens ?
Kristen Stewart : Je n’ai pas encore eu l’opportunité de parler de ça encore. Je suis vraiment contente que vous me le demandiez. J’ai fait ce film appelé : Still Alice et c’est sur une femme qui a un Alzheimer précoce. On est en train de faire quelque chose de très important et le fait que les gens soient dans le coup et comprennent ça, vous n’avez aucune idée de combien ça me rend heureuse. C’est comme… je suis tellement fière d’eux. Merci beaucoup, je pense que c’est une des choses les plus incroyables. Vous savez… Parler plus de ça plus tard, merci d’avoir demandé.

Question : Est-ce que tu écris toujours de la poésie de temps en temps ?
Kristen Stewart : Tous les jours, c’est juste ce que je fais, partager ma poésie avec vous justement que maintenant. 

Question : Tu es une inspiration pour un tas de fille, comment tu ressens ça et quel conseils tu peux leur donner ?
Kristen Stewart : Je suis vraiment chanceuse, parce que j’ai trouvé ce que j’aimerai faire, très jeune. Mais c’est assez rare et du coup, j’aimerai dire : si tu es assez chanceux pour découvrir ça, ce qui est quand même la lutte dans la vie de l’homme, juste ne te retiens pas. N’ai pas peur de faire des erreurs.

mercredi 11 juin 2014

Kristen Stewart : Interview pour Indiewire au Festival de Cannes.

"C'est agaçant que les gens pensent 'Oh, c'est le rôle grâce auquel elle va montrer à tout le monde qu'elle a grandi?' Je n'essaie pas de prouver quoi que ce soit aux gens."

L'actrice était un peu sur la défensive après la projection mondiale de son dernier film indépendant post-Twilight, Sils Maria réalisé par Olivier Assayas, et vous ne pouvez pas lui en vouloir. Depuis sa renommée mondiale après avoir été choisie pour interpréter Bella Swan dans la franchise Twilight, on peut affirmer qu'aucune autre actrice n'a reçu autant d'attention que Kristen Stewart - et souvent pour les mauvaises raisons.

Depuis la sortie du premier chapitre de Twilight, Kristen s'est fait aimer de nombreuses personnes grâce à son travail acharné dans des films tels que Panic Room de David Fincher et Into The Wild de Sean Penn. Dès que Twilight a fait son entrée, la transformant en une supernova en 24 heures, Kristen a été davantage connue pour sa romance avec son partenaire à l'écran Robert Pattinson que pour ses compétences. Elle a continué à travailler entre les cinq films de la saga Twilight, en apparaissant notamment dans un des derniers films avec James Gandolfini en 2010 Welcome to the Rileys et On The Road sorti en 2012, ce dernier ayant été présenté au Festival de Cannes. Toutefois, ce sont ces projets post-Twilight' qui ont attiré le plus d'attention - une attention qu'elle essaie de gérer au mieux.

Tout d'abord lors du Sundance Film Festival où elle a présenté son film Camp X-Ray, et maintenant Sils Maria dans lequel Kristen partage l'écran avec Juliette Binoche, interprétant le personnage de Valentine, son assistante surmenée. Sils Maria a été mieux reçue par les critiques, mais de nombreux articles ont été rédigés vis-à-vis du film, des articles se penchant sur la façon dont Kristen s'en tirait dans Sils Maria et se demandant si sa performance était de bonne augure pour une belle et longue carrière. Malgré ses nombreuses années dans le business, Kristen doit encore prouver que c'est son talent qui l'a amenée là où elle est aujourd'hui - non pas les twihards.

Cette épreuve s'est révélée évidente lors d'une interview en table ronde à laquelle Kristen a participé en compagnie d'une presse sélectionnée au Festival de Cannes, une interview suivant la projection de son film en compétition Sils Maria. Visiblement plus impressionnée du tout par ces interviews de presse comme elle l'était en promouvant les premiers films Twilight, Kristen s'est exprimée avec une passion palpable dans sa manière de formuler ses réponses candides. Il est évident qu'il y a une bataille qui se joue en elle.

Voici les temps forts de l'interview:

Elle ne considère pas ses projets comme des "produits"

"Je suis obsédée par le fait d'ignorer l'idée que nous créons des produits. Je choisis vraiment chaque projet que je réalise en fonction de mon envie, sur le fait de vouloir simplement que cette histoire soit racontée."

Elle utilise sa célébrité comme un objet

"Je viens tout juste de réaliser un clip vidéo pour une de mes amies et ça va devenir quelque chose que ça n'était pas au début. C'est un projet que j'ai réalisé en quatre jours, c'est une chouette petite histoire, et elle va recevoir plus d'attention que ce qui était prévu. Je pense que c'est une chose avec laquelle je dois jouer. Si vous ne pouvez pas changer cet état de fait, n'en ayez pas peur - allez encore plus loin."

Elle aime autant les blockbusters que les films indépendants - tant qu'ils sont bons

"C'est tout à fait possible de réaliser un gros film qui soit significatif et vrai, et de le placer dans une sorte de position plus intense. C'est possible de vraiment prendre des idées qui signifient quelque chose pour nous et de les rendre plus efficaces en les mettant dans un monde singulier. Utiliser des conventions pour que les choses aient un impact plus grand."

"J'aime vraiment les gros films. Je suis américaine, j'ai grandi avec eux. Mais j'ai également envie qu'ils soient bons. C'est tout à fait possible. Quand vous n'êtes pas tourné 100% 'produit' [un film qui engrange juste de l'argent], je pense que c'est possible."

Elle n'est pas aussi proche de ses assistantes que l'est le personnage de Juliette Binoche dans le film

"J'ai eu une assistante. Lorsque je travaillais sur les films 'Twilight', je tournais un film entre chacun des films de la saga et donc, j'avais besoin de quelqu'un à qui je pouvais demander des trucs du genre 'Est-ce que tu pourrais m'aider et aller acheter du papier toilette?'"

"Je n'ai pas été aussi proche [avec mon assistante]. Mais j'ai vu ce que c'était cela dit. C'est quelque chose qui m'est familier. Les acteurs deviennent super isolés. Mais une fois de plus, je ne m'en plains carrément pas. Mais vous avez une perspective très unique des choses parce que les gens ne vous parlent pas. Ils ont l'impression qu'ils ne peuvent pas venir nous voir et vous dire 'Salut'. Et soudainement, vous vous sentez très seul. Alors les gens engagent des amis pour faire ces boulots-là, et les limites deviennent floues. Ce sont vos collègues, employés, associés, amis et parfois même votre mère."

"Dans ce film, ce qui je pense le rend intéressant, c'est le fait que vous ayez ces deux femmes qui sont dépendantes l'une de l'autre et obsédées par l'une et l'autre de diverses façons. Et elles n'entrent dans aucune catégorie normale de ce que nous connaissons des relations. Notre relation devrait en avoir une. Il est question dans ce film d'entretenir une relation unique dans un monde très ésotérique [seulement connue par les personnes initiées], et d'éprouver des difficultés à mesurer le pourquoi cela se produit et à savoir comment le gérer. Savoir que c'est malsain et que ces choses-là devraient se produire ailleurs; et savoir comment cela vous attire et en même temps, comment cela vous rapproche à ce point."

Elle s'est fait un tatouage après avoir tourné Sils Maria

"Je l'ai fait à cause de ce film", dit-elle après qu'on lui a posé la question sur le tatouage de son avant-bras. "J'ai donné à Valentine [son personnage dans le film] des tatouages donc j'ai fait faire un faux. Vous ne savez rien de Valentine, tout tourne autour de Maria [le personnage de Juliette Binoche]. Et c'est un aspect important de l'histoire, elle ne pense jamais à elle. Elles ne discutent pas de sa vie, jamais. Je voulais donner quelques indications sur le 'Qui est-elle?' au lieu de simplement jouer une assistante commune. Elle a des centres d'intérêt, elle va dans des endroits, vous ne savez simplement pas où ils se trouvent. C'est pourquoi je me suis tellement attachée à celui-ci, alors je l'ai gardé."

"Il fait partie du tableau 'Guernica'. C'est une peinture de Picasso que j'ai vue lorsque j'avais 18 ans, à Madrid. Il m'a carrément bouleversée et c'était la première fois que je réagissais ainsi pour une œuvre d'art. Il est juste parfait pour moi. J'aime ce à quoi il me fait penser. C'est comme s'il disait "ne t'arrête pas et garde la foutue lumière allumée."

Elle ne se considère pas comme une actrice qui fait dans la performance

"Je suis juste le genre d'acteur, et il en existe d'autres types, qui n'est pas orientée performance. Je connais de nombreux acteurs qui aiment foutrement ça. En ce moment-même, ils seraient en train de vous captiver. Cela va contre ma nature. Ce sont deux choses qui ne vont pas ensemble pour moi, ce qui rend la situation difficile parfois."

Elle a l'impression d'avoir été incomprise lorsqu'elle est devenue célèbre

"Je ne dis pas que l'impression des gens à mon égard est mauvaise (ce serait stupide de dire ça) mais au début, j'ai été jugée comme quelqu'un d'ingrat, comme si je m'en moquais. C'est le truc. Pensez ce que vous voulez de moi mais ne pensez PAS que je m'en fous. C'était parce que j'étais nerveuse et je flippais parce que tout le monde était foutrement en train de m'observer."

Elle sait comment gérer sa renommée maintenant

"J'ai complètement changé, pile la façon que je peux gérer. Ce n'est pas comme s'ils avaient raison, mais ils n'avaient pas tort. Je ne pense pas m'être exprimée facilement. J'étais juste totalement accablée, bouleversée. L'impression n'était pas exacte. Je suis un peu plus âgée et j'ai un peu plus d'expérience par rapport à ça. Il m'est plus facile d'en parler aux gens. Mais au début c'était juste impossible. Lorsque vous êtes dans uns situation embarrassante et que vous n'arrivez pas à réfléchir - c'était une version ridicule de ça. Cela m'a explosé à la figure. C'est drôle que la perception des gens soit que je m'en moque parce que quand cela s'est produit à l'époque, je me disais 'Oh mon Dieu, personne ne s'en soucie plus que moi!" 

Elle n'en fait pas partie, en ce qui concerne la renommée 

"Avec certaines personnes, vous vous demandez pourquoi ils continuent à faire ce qu'ils font. Qu'est-ce qui vous pousse jusque-là? Le boulot a un prix à payer, une chose dont il est question dans un film. Vous donnez tellement de votre personne sans arrêt. Ce n'est pas quelque chose que vous conservez dans votre ADN. Cela peut vraiment vous détruire de constamment penser à ce que les gens pensent de vous. Les gens qui veulent devenir des stars de cinéma… ce sont des conneries. Ce genre de vie est une force motrice considérable pour bon nombre d'acteurs. Mais ils ne seront pas heureux au final parce qu'ils ne réalisent rien pour eux-mêmes. Ils sont toujours satisfaisants."

Elles pensent que les acteurs sont "bizarres"


"Si vous n'avez rien à apporter, vous n'allez pas offrir grand-chose." Dit-elle en rapport avec sa profession. "Sortez et vivez votre vie et montrez-nous quelque chose que vous avez appris. J'ai beaucoup travaillé, ce n'est pas comme si j'avais pris des congés. Ce ne sont pas les congés qui aident, c'est la gestion de la contribution et des résultats. La plupart des gens mènent une vie heureuse. Créer des choses n'est pas donné à tout le monde. La plupart des gens qui ont une impulsion pareille sont étranges. Ils ont besoin de prendre soin d'eux."

mercredi 4 juin 2014

RobSten : Portrait par The Hollywood Reporter au Festival de Cannes.







Robert Pattinson : Extrait d'une interview avec Télé Pro.

Après son escapade à Cannes, où il a gravi les fameuses marches, Robert Pattinson s’est confié à Télépro.
Nous avons rencontré le jeune acteur britannique de 28 ans à l’occasion de la sortie du film «The Rover» ce mercredi 4 juin.
Que pensez-vous de votre expérience au Festival de Cannes ?
Ce n’est pas la première fois que je vais sur la Croisette, mais c’est toujours une sorte de choc émotionnel pour moi (il rit). Je suis surpris de voir à quel point les gens sont passionnés par les films… Parfois même un peu trop ! J’ai été choqué de lire certaines critiques sur le film, vraiment virulentes. Je ne comprends pas la colère de quelques journalistes. Il y a parfois une telle agressivité dans ce Festival. On me dit que cela fait partie du jeu à Cannes mais, mon Dieu, ce n’est qu’un film après tout !

Quels sont vos films et acteurs préférés ?
J’ai dû voir un million de fois «Las Vegas Parano» (ndlr : un film de Terry Gilliam avec Johnny Depp et Benicio del Toro). J’en connais toutes les répliques ! Je suis également un grand fan de «Vol au-dessus d’un nid de coucou» (de Milos Forman, avec Jack Nicholson). J’adore aussi «The Mask». Jim Carrey est l’un de mes acteurs préférés. Il fait partie des meilleurs comédiens de sa génération. J’ai beaucoup d’admiration pour les acteurs comiques.

Après le succès monstrueux de la saga, cela ne doit pas être facile de tourner la page «Twilight»…
«Twilight» a été une aventure exceptionnelle. Je ne serais certainement pas ici sans ces films. Je dois tout à «Twilight», mais je suis content d’avoir tourné la page. Je me sentais en sécurité en me disant que si un de mes projets ne marchait pas, j’aurais toujours un film «Twilight». Maintenant que ce n’est plus le cas, je suis obligé de prendre des risques dans mes choix. Et cela me pousse à être meilleur.
Le reste de l'interview est à découvrir aujourd'hui dans les kiosques


Robert Pattinson : Interview avec Direct Matin.

Robert Pattinson :"Je n’avais jamais vu un tel personnage"
Icône adolescente au début de sa carrière, Robert Pattinson s’est définitivement installé dans le paysage hollywoodien. Dans « The Rover » de David Michôd, il interprète un simple d’esprit obligé de collaborer avec son ennemi pour retrouver son frère dans le désert australien. Un virage contrôlé que l’acteur britannique reconnaît avoir été rendu possible grâce à sa rencontre avec David Cronenberg.
Est-ce l’univers de "The Rover" ou votre personnage qui a d’abord suscité votre intérêt?
J’ai trouvé le scénario très intéressant mais j’ai d’abord eu une connexion très forte avec mon personnage, particulièrement avec sa façon de s’exprimer. Je n’avais jamais vu un tel personnage.
A-t-il été difficile d’interpréter ce simple d’esprit?
Pas du tout, ça m’est venu naturellement!(rires) Je l’ai abordé comme un chien des rues qu’on roue de coups et qui pourtant continue de revenir auprès de son maître pour avoir un peu d’affection. 
Le film imagine un monde dévasté par la folie des hommes. Pensez-vous que c’est ce vers quoi se dirige notre société ?
Cela pourrait arriver mais je suis plus optimiste que ça. J’ai davantage foi en l’humanité. Dans « The Rover », les hommes ne sont pas complètement perdus, ils ne sont pas tous devenus fous. Certains ont encore de l’espoir et essaient de faire renaître la terre. Pourtant cet effondrement économique est tout à fait envisageable.
Vous jouez coup sur coup dans deux films anti-système, "Maps to the Stars" et "The Rover", êtes-vous engagé politiquement?
Je suis plus ou moins libéral. C’est difficile d’être acteur et de ne pas être libéral d’ailleurs. Peut-être devrions-nous davantage nous préocupper des océans. Mais je ne prends pas vraiment la politique au sérieux. Quand on voit que la plupart des pays occidentaux sont sous la houlette d’une poignée de multinationales, j’ai l’impression que voter est une vaste blague.
De sex-symbol pour ado à acteur recherché par les plus grands réalisateurs, quel est le secret de votre reconversion?
Cela m’a pris du temps. Cela fait 4-5 ans que j’essaie de nouer des relations privilégiées avec des réalisateurs dont j’aime le travail et il s’avère que les choses se sont décantées en même temps. « Cosmopolis » a tout changé. Depuis ma rencontre avec David Cronenberg, ma carrière a pris une nouvelle tournure.
Vous étiez à Cannes avec deux films, « The Rover » et « Maps to the Stars » de David Cronenberg.
C’est un des lieux les plus exaltants pour projeter un film. Il y règne une énergie incroyable. J’aime la presse à Cannes. Les journalistes s’intéressent véritablement aux films et ne posent pas des questions comme « quel est votre nourriture préférée ? » En France, les journalistes aiment le cinéma.
Vous venez d’achever le film de Werner Herzog sur l’espionne Gertrude Bell, « Queen of the Desert ». Quel est votre personnage ?
Je joue Lawrence d’Arabie jeune. C’était un ami très proche de Gertrude Bell pendant la Première Guerre mondiale.
Vous incarnerez aussi le photographe Dennis Stock dans « Life » d’Anton Corbijn.
Le tournage vient de se terminer. J’ai juste vu le trailer l’autre jour. Je joue cet homme qui a photographié James Dean juste avant qu’il ne devienne célèbre. James n’était qu’un inconnu à cette époque.

Quels sont vos autres projets ?
En novembre, je vais travailler avec Oliver Assayas dans un film qui s’appelle « Idol’s Eye ». C’est un film de gangster, l’histoire vraie d’un groupe de voleurs qui cambriole la boutique d’un prêteur sur gages détenu par la mafia. Ca se passe à la fin des années 1970. J’avais rencontré Olivier Assayas il y a deux ans et demi et le projet s’est concrétisé il y a seulement quelques mois.
The Rover, de David Michôd, avec Robert Pattinson et Guy Pearce. En salles. 


Kristen Stewart : Vidéo résumé du Festival de Cannes par Chanel .




lundi 26 mai 2014

Kristen Stewart : Interviews pour la promo de Sils Maria au Festival de Cannes.



MAJ :




Kristen Stewart : Interview par Le monde pour Cloud Of Sils Maria.


L'actrice américaine Kristen Stewart lors de la projection en compétition du film français d'Olivier Assayas, "Sils Maria", au 67e Festival de Cannes, le 23 mai 2014.

Deux ans après On the Road de Walter Salles, Kristen Stewart a monté, vendredi 23 mai, les marches cannoises pour son rôle dans Sils Maria, d'Olivier Assayas. Magistrale de bout en bout, la star de la saga Twilight y joue l'assistante d'une actrice célèbre, incarnée par Juliette Binoche.
Comment s'est passée la projection ?
Vraiment bien. C'est peut-être parce que je suis américaine, et que nous considérons le cinéma d'abord comme un divertissement, mais je ne pensais pas qu'un film aussi effrontément philosophique puisse intéresser un public de cette taille ; pourtant, ce fut le cas, je crois.

Avec celui que joue Chloë Grace Moretz, votre personnage incarne l'Amérique, dans un film par ailleurs très européen…
C'est la première fois que je tourne un film entier en Europe, c'est vrai. Il fut question, un temps, que j'interprète le rôle qui est revenu à Chloë. Cela aurait été, je pense, une erreur. J'avais envie de pouvoir critiquer, à travers mon personnage, la consommation massive de fausses vies créées par la presse. Quand on y pense, c'est un phénomène étrange, qui n'enrichit personne. Pourquoi digressons-nous ainsi culturellement ? Certaines de mes répliques reflètent exactement ce que je pense de ces bêtises. Olivier a trouvé les mots justes.

Qu'est-ce qui vous a fait accepter le rôle ?
Après On the Road, qu'il avait produit, Charles m'a convaincue qu'Olivier était le réalisateur parfait pour moi. Le scénario m'a tout de suite emballée. Olivier m'a dit qu'il l'avait écrit sans penser à moi. De fait, son regard sur la consommation de l'art était déjà là. Disons que ma présence a juste rendu certains passages un tout petit peu plus excitants, du fait de mes expériences passées.


De gauche à droite : Chloë Grace Moretz, le réalisateur Olivier Assayas, Juliette Binoche et Kristen Stewart lors de la montée des marches pour le film "Sils Maria", en compétition au 67e Festival de Cannes, le 23 mai 2014.
Connaissiez-vous son cinéma ?
Sils Maria me semble très différent de ses précédents films, il est plus calme et réfléchi. Juliette l'a poussé à écrire sur deux générations de femmes artistes – ce à quoi elles renoncent pour vivre leur art, et ce qu'elles reçoivent en retour.

C'est un cinéaste qui filme admirablement le mouvement…
Il orchestre ses scènes avec minutie, mais je ne me suis jamais sentie brimée dans mes déplacements. J'avais le sentiment dedanser avec le chef opérateur, qui me rattrapait à chaque fois que je m'éloignais trop de ce qui était prévu. Le tournage fut très libre, fluide et serein. C'est ce qui permet aux scènes, même les plus théâtrales, de vivre à plein.



Kristen Stewart et Juliette Binoche lors de la montée des marches pour le film français d'Olivier Assayas, "Sils Maria", en compétition au 67e Festival de Cannes, le 23 mai 2014.
Un mot sur votre collaboration avec Juliette Binoche ?
Oh mon Dieu, sous sommes si différentes ! Elle répète sans cesse. Pour ma part, j'apprends mes répliques vingt minutes avant chaque scène. Nous avons, elle et moi, un fond similaire ; mais notre manière de l'atteindre est radicalement opposée.


Vous êtes entourée par une foule d'assistants. Vous êtes-vous inspirée d'eux pour votre rôle ?
J'en ai eu tellement ! C'est une dynamique très intéressante. A partir du moment où mon personnage se rend compte qu'elle ne fait que répondre à des demandes, sans pouvoir donner davantage d'elle-même, elle s'en va. J'ai vu des relations professionnelles se désintégrer ainsi. C'est triste, car c'est un métier difficile, qui vous accapare jour et nuit. J'adore les films qui parlent de la fabrication des films.

Dans « Maps to the Stars », de David Cronenberg, en compétition à Cannes, Robert Pattinson joue l'assistant d'une star de cinéma. L'avez-vous vu ?
Pas encore ! Je vais le faire.

Cinq ans après « Adventureland », vous retrouvez Jesse Eisenberg dans « American Ultra » de Nima Nourizadeh…
Jesse et moi avons une belle complicité. Nous n'avons pas peur d'afficher notre nervosité. C'est une comédie d'action, très commerciale, mais nous l'avons prise au sérieux.
Je crois ce que dit mon personnage dans Sils Maria : s'il est bien réalisé, un film commercial peut toucher une corde en vous. Ce n'est pas toujours le cas de films plus prétentieux.

Robert Pattinson : Toutes les interviews vidéos réalisées lors du Festival de Cannes.

  • RTL
A partir del 7:40 :)





  • Le JT





  • BFMTV 



  • TG5 (Italia) 

  • iTele





Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...